vendredi 30 novembre 2012

Les wanna be’s de la blogosphère.


Depuis la petite enfance on a des rêves de devenir.

Quand je serai grande je serai ‘maicraisse’.
Quand je serai grande je serai coiffeuse.
Quand je serai grande je serai ma maman.
Quand je serai grande je serai grande.
Quand je serai grande je serai pompière ! (bah oui, ca existe !!!)
Quand je serai grande je serai ostéopathe ! (dixit ma fille de 7 ans)
Quand je serai grande je serai fleuriste et artiste ! (dixit ma fille de 5 ans ce à quoi je réponds en général : ‘c’est bien ma fille tant qu’il y a des ‘istes’ c’est bien’…. Euh, pompiste, non… ca marche pas pour moi en fait… mais bon, il faut encourager les vocations c’est ça ? Alors restons concentrés parce qu’il y en a des ‘je serai…’)

Mais voilà, le ‘quand je serai grande je serai…............’ (texte interactif : ‘fill in the blanks’) ne s’arrête pas au premier job, ni à 25 ans. On continue de rêver. Et on rêve des fois bien plus quand on est déjà grande que lorsqu’on était petite. On comprend mieux les enjeux du je serai. On est biaisé par le challenge économique et sociale ! (wouaouh, quel grand mot pour un billet aussi, « quand je serai grande »…)….

Depuis que j’ai commencé mon blog (c’était style hier), j’ai eu une multitude de moments ‘quand je serai grande….......’ Je me trouve transportée par l’engagement de toutes ces femmes que je rencontre qui sont toutes aussi inspirantes les unes que les autres. J’aime les gens à mots. J’aime les passionnés. Parce que les gens qui font danser les mots c’est passionnant. Alors mon cœur vacille et ma tête tourne : LA potion magique pour réveiller les « wanna be ». Les wanna be en anglais c’est les gens qui aimeraient être ‘….......... ‘ (texte interactif, fill in the blanks again) et qui font comme si il sont mais ils ne sont jamais aussi bien que …...... mais au moins ils essaient!

Aujourd’hui, par exemple, j’ai eu un coup de cœur. Rien à voir avec les textes et les mots mais le cœur à vacillé et la tête à tournée quand même !

Aujourd’hui j’ai wanna be : Chacha’s bakery Lille pour son savoir faire et son raffinement !

Hier j’ai wanna be : une pionnière du web féministe et engagé je ne fais que citer : Corinne Dillenseger, Marlène Schiappa…J’ai aussi j’avoue wanna be une Muriel Ighmouracène ou une Stéphanie Allénou. Parce que pour moi elles sont pionnières. J’aime les pionniers. Les constructrices d’une nouvelle ère. D’une nouvelle dynamique. Je trouve ca passionnant. J’ai même wanna be Elisabeth Badinter et Eliette Abécassis dans la même personne ! Oui j’ai osé, et Dieu seul sait ce que ca donnerait les deux ensemble mais sur c’est explosif et ca doit marcher… je n’ai juste pas trouvé la formule magique pour me changer en elles…. J’ai même wanna be Simone Weil tien, pour sa sagesse et sa force. J’ai tellement de wanna be…

Ahhhhhh, wanna beeeeeeeee….. Et wanna be des fois c’est stimulant… parce que “ Reach for the moon. Even if you fall, you'll land amongst the stars.”

Alors, ici, je fais la promesse de vous présenter mes wanna be’s que je vais rencontrer tout le long de cette aventure. Mais, restons sur terre et sincère, pour l’instant I just wanne be read. Mais vous alors, vous oserez le dire ? Allez dites le, vous wanna be qui, ou quoi demain ? 

jeudi 29 novembre 2012

NOT IN ENGLISH hein?

Ca y’est la série Desperate Housewives est finie. On a posé la question sur Facebook de savoir si oui on non nous avons pleuré au dernier épisode. Moi je n’ai pas du tout suivi ce sitcom. J’ai du regardé en tout et pour tout 10 minutes sur toutes les séries. Combien il y en a-t-il d’ailleurs 6, 7 ? Je n’en sais trop rien. J’ai dû aller regarder lorsque pendant une soirée « nanazonly » une de mes amies a demandé à qui on s’identifiait le plus. Et là, j’ai compris que cette série était une référence. J’ai donc cherché et j’ai regardé un replay je crois,…. Mais j’ai détesté. Je n’ai pu regarder que quelques images et ai immédiatement décroché lorsque j’ai entendu les voix idiotes d’Eva Longoria et Tery Hatcher. Je ne comprends pas comment cela est permis… Je me suis alors posé la question de savoir si les acteurs donnent leur accord pour les voix qui les doublent. (Et ce dans toutes les langues dans lesquels ils sont doublés.) Ces deux actrices sont venues plus d’une fois en France non ? Sont-elles consentantes pour partager leurs voix Françaises avec celles de plein d’autres actrices ?

La voix donne tellement à un acteur. C’est à côté de son visage ce qui fait son caractère. C’est l’ensemble des deux qui permet  à l’acteur d’avoir du charisme, de la force. On peut jouer avec sa voix. Donner plus d’ampleur à un personnage ou à une situation. Et les acteurs voix…. Ca me déprime… Je ne dis pas qu’ils font un mauvais travail, mais les sitcoms et les films en général perdent énormément de leurs caractères et prestiges lorsqu’ils sont doublés. L’humour en Anglais, qu’il soit américain ou « so british » n’a pas toujours son équivalent en Français… et surtout dans les sitcoms. Beaucoup de spontanéité se perd lorsque l’on synchronise. Je prends pour exemple la fabuleuse sitcom Will&Grace. Elle n’a jamais été diffusée en France. Et pour cause, qui pourrait doubler la magnifique Karen Walker. Allez sur youtube et essayez d’écouter sa voix. C’est juste incroyable. A savoir que Karen Walker n’avait pas cette voix au début de la série. Elle est venue après. Qui et comment pourrait-on doubler le seul et unique Jack MacFarland ? Franchement c’est un défi à lancer ! Who dares ?

Toute cette intro pour dire que je ne suis pas du tout d’accord, mais Alors pas DU tout d’accord avec la synchronisation systématique des émissions télévisées en France. Je déplore sincèrement que l’utilisation de l’Anglais dans l’audiovisuel soit encore en 2012 quelque chose de presque élitaire.

A l’école les enfants n’apprennent toujours pas à parler l’Anglais. La mentalité autour de ces cours n’a toujours pas changée depuis que j’ai été au collège. Et je suis bien placée pour en parler. Ma mère a été professeur d’Anglais au collège et au lycée,… pendant presque 15 ans. Ca n’a jamais été facile de faire comprendre aux élèves qu’apprendre l’anglais serait une clé magique pour leur avenir. Mais parler anglais c’est ringard. C’est nul. Il n’y a que les nanas qui sont fortes en Anglais et encore… Pendant les cours on raille la prof, lui envoie des boulettes de papiers, ou toutes sortes d’autres projectiles désagréables. On n’apprend pas ses devoirs, on a toujours 3/20 en vocabulaire et on s’en fiche pas mal du tout. C’est une fois que les études supérieures pointent du nez et qu’on a envie de participer à un échange Erasmus qu’on se rend bien compte que la prof d’Anglais avec ses feuilles roses de vocabulaire, elle n’était pas si bête et méchante que ça… et que oui, elle voulait notre bien ! (ma mère était connue dans toutes les écoles ou elle a enseigné pour ses feuilles roses. Elle ne suivait pas les manuels scolaires parce qu’elle trouvait qu’apprendre une langue passait d’abord par l’apprentissage du vocabulaire. Elle imprimait donc des listes sur des feuilles roses.)

Je trouve aussi déplorable que les émissions de télé-crochet trouvent ça cool que leurs participants chantent en « chewing-gum ». C’est ridicule. Et en plus ils stimulent cela en faisant des medleys des plus grands chanteurs « chewing-gum » sous forme de karaoké pour que toute la France puisse aussi apprendre les paroles « chewing-gum » de chansons à textes réellement existants. Au bout du compte, les ados ne savent toujours pas ce qu’ils chantent ni entendent quand ils écoutent du Eminem, Shakira ou Alicia Keys. Franchement, je trouve ca DO-MMA-GE !!!

Je ne comprends pas non plus pourquoi il n’y a pas un coach en langues étrangères pour ce genre d’émission ? Est-ce que les participants ne sont pas morts de honte à se ridiculiser de cette manière devant la France entière ? Je ne pense pas. Quel modèle ont-ils pour essayer de s’identifier et avoir envie d’apprendre ? Qui en France dans l’audiovisuel, parle Anglais sans complexe et sans que ses collègues ne lancent de tirades du style : « oooh yesseuh tu te la pètes avec ton franglais… ». Ca me déconcerte à chaque fois que j’entends cela…

Dans d’autres pays, les enfants sont déjà bilingues à l’âge de 8 ou 9 ans. Plus jeunes des fois. Et pour cause, la télévision est en VO. Les sitcoms jamais synchronisées. Les films au cinéma non plus. Si on ne parle pas l’anglais on a qu’à lire les sous-titrages ! C’est comme ça ! Et c’est bien plus pédagogique !

Pour en revenir aux modèles sur lesquels nous ne pouvons pas nous reposer…

Il y a quelques semaines Nicolas Sarkozy était invité au Waldorf Astoria, à New York pour une conférence à l’initiative d’un établissement bancaire Brésilien en plein essor… Mais la conférence était : « not in English ». Ni en Brésilien non plus d’ailleurs ! La conférence bien eu lieu en Français. Parce que Nicolas Sarkozy, ne parle pas Anglais (ni le Brésilien d’ailleurs…). Et ca, on en a beaucoup parlé qu’il ne parle pas l’Anglais ! C’est comme ça qu’on stimule le chauvinisme linguistique français.

Pourtant des Français qui parlent anglais et qui pourraient être des modèles existent réellement. Charlotte Gainsbourg, Patrick Bruel, … vous en connaissez d’autres ? il y en a tellement !

J’attends donc que les séries soient diffusées en Anglais sur une chaine française, en prime time sans avoir à mettre « France 382 », sans avoir à aller sur la touche menu de ma télécommande et changer la langue de la VF à la VO, pour aller regarder Desperate Housewives.  Je suis sûre que je vais aimer la série. Et peut-être même que je verserai une larme ou deux à la fin du dernier épisode.

Et vous, vous regardez les films en VF ou en VO ?

 

dimanche 25 novembre 2012

Mes enfants ne croient pas au père Noël!

Mes filles ont (presque) 8 ans et 6 ans. Elles ne croient pas au Père Noel. Elles n’y ont jamais cru. Nous n’avons jamais eu de sapin à la maison. Nous n’avons jamais fêté Noel. Nous n’avons pas de lettre au Père Noel, de liste de cadeaux, de calendrier de l’avent… Nous n’avons jamais assisté à une messe de minuit. Mes filles ne savent même pas ce que c’est… et pour cause, nous sommes juifs.

Chaque année j’ai le droit aux mêmes rituels de questionnements et au balai de regards interrogatifs quand mes enfants proclament à la fin de l’école, quand tout le monde est réuni pour les traditionnels « aurevoirademain » qu’elles n’ont pas de sapin à la maison. « Ah bon ? Mais tout le monde à un sapin à la maison ? Si vous n’en avez pas, vous ne fêtez pas Noel ? Mais tout le monde fête Noel ? … -silence, regards, questionnement à la fois interrogatif et affirmatif- Vous ne fêtez (vraiment) pas Noel ? » Et très souvent au moment où il y a le plus d’enfants présents l’une de mes filles avoue alors haut et fort, de peur de ne pas être cru ni entendu : Non, on ne fête pas Noel, de toutes les façons, je ne crois pas au Père Noel, il n’existe pas…. !!! »

Vlan ! Grand froid…. Avant même que l’hiver n’ait eu le temps de s’installer. Splash. Givre instantané.

Imaginez un peu le malaise que tous les adultes (moi comprise) ressentent à ce moment là. Et les regards continuent de fuser. Des regards silencieux qui veulent en dire tellement…« Aller madame Benquelquechose, rattrapez les médisances de vos enfants maintenant…. » Et tout le monde reste alors suspendu à mes lèvres…

Ma réaction en général : je prends mon enfant délicatement par les épaules en la dirigeant fermement vers la sortie de l’école : « mais que dis tu belle enfant, le père Noel existe, nous l’avons croisé dans le super marché hier et nous l’avons vu aussi à l’école l’année dernière quand il est venu distribuer les cadeaux dans la classe ! Tu ne te rappelles pas ? » et en douce je lui glisse des mots en hollandais pour lui dire fissa de déguerpir avant qu’un enfant qui aurait malencontreusement entendu ne commence à poser des questions!

J’ai toujours trouvé ca très difficile à gérer Noel. J’ai toujours su que le Père Noel n’existait pas. J’ai fais pire que mes filles. A la maternelle j’ai tiré la barbe du Père Noel qui était venu nous embrasser et j’ai hurlé sans gène devant toute la salle de psychomotricité remplie avec mes petits camarades et les maitresses : « C’est pas une vraie barbeuh, c’est pas une vrai barbeuh ».

Plus tard, quand mon frère et moi étions suffisamment âgés pour aller jouer dehors seuls après avoir fait nos devoirs, les petits copains du quartier sortaient tous avec leurs catalogues pour cocher les cadeaux. Personne ne nous avait expliqué ce qu’ils faisaient. Mon frère et moi ne comprenions pas pourquoi d’un coup tout le monde choisissait des cadeaux ? La seule recommandation que nous avions de la part de nos parents était de ne pas révéler à nos amis que le Père Noel n’existait pas. Mais on ne savait même pas que nos copains croyaient qu’il existait. C’était très étrange. Ma mère est Néerlandaise. Aux Pays-Bas la tradition n’est pas la même qu’en France. Aux Pays-Bas on fête la Saint-Nicolas, le 5 décembre (je sais ca n’est pas la même date en France…). C’est Saint Nicolas qui amène des cadeaux aux enfants s’ils ont été gentils. Et Saint Nicolas sait qui a été gentil et qui ne l’a pas été parce que tous les prénoms des enfants sont répertoriés dans un livre géant. Saint Nicolas arrive en bateau d’Espagne, où il vit, et traverse alors la Hollande entière pour aller à la rencontre des enfants. Là-bas Noel, n’est quasiment pas fêtée. Ma mère ignorait donc toutes ces traditions françaises et ne pouvait pas vraiment nous expliquer ce qu’il se passait à Noel au sein des familles. Mon père disait juste : «c’est Noël ». Pensant peut-être que nous comprenions ? Peut-être ne comprenait-il pas plus lui-même ? Peut-être que je ne me rappelle plus de ses explications ? Nous savions qu’il y avait un sapin et des cadeaux. C’est tout. Le reste… nous n’avons jamais osé demander de peur de ne pas poser les bonnes questions ou de sembler étranges en les posant ? Ou d’éveiller les curiosités qui sous entendraient que le Père Noel n’existait pas.

Aujourd’hui je sais ce qu’est Noël. Je sais qu’il y a la veille de Noël, les chants de Noël, le réveillon etc…Ca je ne le savais pas quand je regardais par la fenêtre à 10 ans, ou moins, ou plus, pour essayer de voir ce qu’il se passait derrière ces belles fenêtres décorées de guirlandes lumineuses… Je comprends la fête et je comprends pourquoi elle est autant appréciée de tous et partout dans le monde. Sa magie me fait sourire quand je vois les enfants émerveillés à l’idée que le Père Noël allait répondre à leur lettre en leur ramenant les cadeaux choisis avec soin. (J’ai appris depuis par de mes copines, comment les enfants découpent les images des catalogues et les collent sur des feuilles, y ajoutent des dessins et signent de leurs plus belles plumes, leurs doux prénoms.)

Et si aujourd’hui j’en connais un rayon, mes filles, elles, restent intriguées. Elles ne comprennent pas le phénomène Père Noël auquel il faut croire ou ne pas croire. Tout reste un mystère. Et quelque part ce mysticisme autour des fêtes me plait.

Ce qui est chouette aussi, c’est que les gens qui nous entourent et qui savent que nous ne fêtons pas Noël sont tout autant intrigués par nos traditions que mes filles le sont aujourd’hui avec les leurs. Alors nous partageons et nous échangeons nos histoires.

Chez nous, nous allumons une bougie par soir pendant 8 soirs. Tous les soirs les enfants peuvent recevoir un petit cadeau (cette tradition est applicable de manière différente dans chaque famille, certaines n’offrent qu’un seul cadeau au début ou à la fin des huit jours, d’autres en offrent plusieurs tous les soirs. Je pense qu’ici le même phénomène économique joue son rôle dans tous les foyers sans compter l’appartenance religieuse).

Notre « bougeoir » à 9 branches apporte tout autant de chaleur que ces beaux arbres décorés. Pourtant j’aborde chaque année avec beaucoup d’inquiétude la période de Noël. Je ne sais pas vraiment comment doser les recommandations à mes filles pour ne pas briser le mythe du Père Noël à leurs copains. Si je leur dit juste de ne rien dire, sans insister, j’ai peur qu’elles ne vont pas vraiment comprendre et quand même dévoiler le secret. Si j’insiste un peu, peut-être qu’elles vont être plus intriguées et justement aller dire à leurs copains que le père Noël n’existe pas juste pour se confronter à leurs étonnements ? Je n’aimerai vraiment pas que mes filles cassent le rêve de leurs camarades et en même temps la magie qui règne au sein de leurs familles. J’ai déjà vécu des moments très complexes avec elles à ce sujet. Mais cela n’a jamais dégénéré heureusement. 

C’est étrange quand même, si mes filles ne croient pas au Père Noel, la petite souris, elle, est vraiment bien réelle !

Joyeuses Fêtes à TOUT le monde !

mercredi 21 novembre 2012

Comment bien profiter d'un congé parental?


Il arrive, que pendant la période du congé parental, la mère passe par des hauts et des bas. Ce congé si Frenchy, qu’aucun autre pays ne propose à ses mamans, a au moins un revers à sa médaille… La perte de confiance en soi.

Certaines mamans très actives décident de prendre un congé parental car elles ne veulent pas "manquer" les premières années de vie de leur enfant. (Ou pour toutes autres sortes de raisons, toutes autant valables les unes que les autres,…). Elles passent alors, d’une vie organisée, avec des journées rythmées, à une vie plus calme, moins chargée… en apparence… D’autant plus que lorsqu’il s’agit d’un premier enfant c’est une réelle révolution qui s’opère. Alors, il arrive que le congé parental soit perçu comme une longue période de solitude.
Cette solitude s’installe tout doucement, d’abord d’une manière sociale : perte de contacte avec les collègues de manière journalière. Les femmes ne s’en rendent pas tout de suite compte car les premiers temps du congé parental sont des journées de plénitude partagée avec son enfant… Cela vient progressivement quand la fatigue s’installe et que la maman commence à ressentir l’envie de faire « autre chose » que des babillages. Ensuite la solitude peut devenir « psychologique et physique». La maman n’ayant plus que son enfant à qui parler pendant la journée, se sent seule entre les murs de sa maison. Et ne voit personne d’autre que son bébé, en attendant gentiment que papa rentre à la maison. En effet, la vie pendant ce break est souvent restreinte aux murs du domicile conjugal. Il n’est pas commun que cette période soit associée à des projets outdoors très palpitants comme par exemple des cours d’escalade, ou des activités enrichissantes sur le point de vue culturel, intellectuel, professionnel etc…

De plus lorsqu’on travail, le temps est un allié parce qu’on est obligé de composer avec lui. Les femmes (déjà mamans et qui sont déjà passées par là et qui ont réussi leur retour au travail), réussissent à être très compétitives en matière de gestion simultanée de la vie professionnelle et de la vie privée. Elles savent être présentes au travail en même temps gérer le front maison/enfants/vie-de-couple ! C’est souvent ce qui fait la force des femmes ! La polyvalence ! Tant enviée par les hommes d’ailleurs ! (ou pas,… ? J)
En revanche, le temps devient ennemi lorsqu’on en a trop devant soi. Il est commun de remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui et de se laisser aller…. Les taches journalières tel que faire à manger, les courses, le linge, le ménage, deviennent les principales activités en plus que de s’occuper des enfants. Elles sont alors vécues comme des contraintes. Les activités deviennent routine, la routine devient, quand on est « habituée à autre chose » des fois, déprimantes.

Prises dans ces routines pas très glamours, les mamans sont confrontées à elles mêmes, et perdent pied. Les journées deviennent longues. Et c’est dans ces moments précis, que certaines mamans qui avant leur maternité étaient au top, peuvent ressentir des pertes de confiances en elles.

Le fait est que bien souvent le congé parental est la première réelle parenthèse dans la vie professionnelle que les femmes font. Il arrive donc souvent qu’elles se remettent complètement en question ! Et le doute s’installe ! Est-ce que je suis vraiment heureuse dans cette vie ? Est-ce que je veux retourner au travail ? Est-ce que j’aime mon travail ? Est-ce que je ne peux pas faire mieux ? Est-ce que je ne veux pas faire autre chose de ma vie que ce que je faisais avant ? Est-ce que je suis encore capable de travailler ? Est-ce que j’ai bien fait de prendre mon congé parental ? Est-ce que je vais savoir reprendre le travail en étant maman ? Est-ce que ceci, est ce que cela…

La perte de confiance en soi est aussi quelque chose de très féminin. La femme de part sa nature est très exigeante avec elle-même. Elle endosse des responsabilités tous azimuts. Et elle le fait naturellement, sans même s’en rendre compte ! Ce qu’elle oubli très souvent de prendre en considération pendant ces moments de faiblesse passagère c’est qu’il n’y a personne d’autre que elle qui sait ce qui est bon pour son enfant pendant ses premières semaines de vie. Il est donc indispensable, que les mamans prennent cette parenthèse (aussi longue que cela est permis dans chaque cas individuel évidemment, congé mater, suivi ou pas d’un congé parental de la durée choisie…). Et que maintenant qu’elle est devenue maman, elle n’a pas le choix que de faire tout en même temps. Et quand elle le fait, elle le fait bien ! Malheureusement il n’y a pas toujours une personne sensible pour le lui dire, l’encourager et la stimuler dans les choix pris.

Lors des premières semaines de vie d’un enfant la fatigue est ressentie par les deux parents.
Il ne faut jamais oublier que rester à la maison est parfois beaucoup plus fatiguant que de partir travailler. Les mamans, en congé maternité, parental ou au foyer, n’ont pas de pause déjeuner entre collègues, n’ont pas de pause café, ou de pause clope. La maison est là, elle l’entoure de ses quatre murs. Et la culpabilise si le soir venu, les taches ménagères ne sont pas exécutées à merveille  parce qu’ »elle n’a rien d’autre à faire dans la journée ». Mais l’enfant est là aussi. Et l’enfant prend du temps.

N'oubliez pas que le congé parental est un choix que vous prenez en tout ame toute conscience. Ce choix est le vôtre et n'est pas discutable par les personnes "bienveillantes" qui vous entourent et vous jugent. Si c'est ce que vous pensez être bon pour vous, alors assumez le pleinement et ne vous laissez pas aller!
Le premier reflexe à avoir lors de ces pertes de confiance en soi est de ne pas rester seule. Il faut trouver d’autres mamans, des personnes qui vous ressemblent à ce moment de votre vie Des personnes avec qui vous allez pouvoir partager les choses que vous vivez quotidiennement.  Qui vont être à votre écoute et qui vont pouvoir partager leurs expériences avec la vôtre. Des personnes avec qui vous allez pouvoir avoir un réel échange. Ensemble, nous sommes toujours plus fortes. (C’est ce que ma mère me dit tout le temps lorsqu’on est ensemble : elle dit : « darling, together we are strong ! » j’adore quand elle me dit cela, elle a toujours raison !).
Le second reflexe est celui de se fixer des objectifs. Comme si vous retourniez au travail. Ils n’ont pas besoin d’avoir du prestige. La seule chose qui est nécessaire pour ces objectifs est qu’ils doivent être réalisables. Gardez en tête que vous avez un enfant à charge et que votre objectif doit être compatible avec votre journée de maman. Mais attention, ne faites pas passer votre objectif avant les câlins avec bébé ! Ca, ça reste sacré !
Et pour finir, last but not least, il faut en parler avec votre conjoint ! Dites lui bien tout ce que vous ressentez. Dites lui exactement ce qui vous chagrine. Pourquoi cela vous chagrine et comment cela vous chagrine. Parce que si vous avez été capable de prendre la décision de mettre un enfant au monde ensemble, vous devez pouvoir ensemble dédramatiser les choses qui vous gênent au point de vous faire perdre confiance en vous !

Le congé après une naissance, qu’il soit juste de maternité ou parental, est loin d’être une période de vacances de rêves. Ce congé, si Frenchy, que nous avons la chance de pouvoir prendre, doit être murement réfléchi. Il faut le concevoir presque comme un projet professionnel en prenant en compte le fait qu’il peut y avoir des hauts et des bas. Mais une chose est sure, il ne faut pas se laisser aller et perdre confiance en vous. C’est un moment de double construction, ou plus. Vous assurerez les premiers pas de la vie de votre enfant. Vous allez en même temps poser les fondations de votre nouvelle vie en tant que parent. Vous ne serez plus jamais « comme avant ». Alors prenez le temps de vous redécouvrir (vous, votre conjoint et votre couple aussi !) en même temps que vous apprenez à connaître votre enfant. Profitez au maximum des ces instants si précieux, parce que le temps passe vite. Il passe vraiment très vite. Et avant même que vous ne l’auriez vraiment apprécié vous allez devoir retourner travailler ! Bonne chance ! 

lundi 19 novembre 2012

Réflexions sur l'avenir


Cela m’arrive régulièrement. Je me pose des questions. Comment vais-je m’organiser à la fin de mon congé parental ? Où vais-je retravailler ? Dans quelles conditions ? Est-ce que je vais pouvoir garder mon mercredi en commençant un nouvel emploi ? Cela me perturbe, et c’est cyclique. Je me rassure, pour un temps en me disant que cela n’est pas encore pour le moment. Je calcule le temps qui me reste et je souffle. Et j’oublie et je profite de mon fils pendant la journée, et de mes filles à partir de 16h30.

Depuis quelques temps il y a un nouveau facteur à l’angoisse. Comment est-ce que la semaine va – être organisée l’année prochaine ? Quelle sera l’emploi du temps de nos enfants ? Comment vont-ils accuser le changement ? C’est l’inconnu total. Tellement total que j’ai été voir la secrétaire du club de tennis de mes filles et je lui ai demandé de nous tenir informés relativement tôt dans l’année, des nouveaux aménagements horaires qu’ils pensent devoir appliquer. De cette manière nous pourrons nous faire une idée de notre semaine/weekend avant le mois de Septembre. Elle a trouvé que c’était une excellente idée et à noté cela sur le calendrier des points de discussion de la prochaine assemblée.

J’ai toujours cru au 80%. Mais pas pendant la période du congé parental. Après ! Pour moi le congé parental est bon pour la période pendant laquelle l’enfant n’est pas scolarisé. Ensuite je pense qu’il est nécessaire si le parent (sans faire de différence entre le père et la mère) le désire d’adapter ses horaires de travail à la nécessité familiale. Un parent heureux et serein pour sa famille est un travailleur motivé et compétitif.

Le congé parental est à mon avis relativement mal pensé pour au moins une raison précise. Les enfants n’ont pas trois ans tous au même moment mais rentrent tous au mois de septembre l’année trois ans après leur naissance. Certains enfants auront trois ans, neuf mois au maximum, avant leurs entrées à la maternelle. Donc les parents en congé parental devront trouver un mode de garde au mois de janvier pour une période non intéressante pour les assistantes maternelles déjà overbookées depuis le mois de Septembre de l’année d’avant. Les places en crèches sont déjà distribuées. C’est donc très difficile de retourner à son poste lorsqu’on est maman d’un enfant né de Janvier à au moins Juillet, après un congé parental de minimum 1 an. Très sincèrement je ne sais pas comment ces mamans là le font. Je trouve, que pour solutionner ce problème, le congé parental devrait être proposé au minimum pour tous les parents jusqu’à ce que l’enfant entre en maternelle et non pas strictement à la date d’anniversaire des trois ans de l’enfant.

Ensuite, pour la reprise du travail, je trouve que les parents devraient avoir la possibilité en dehors du congé parental, de demander plus facilement un 80%, sans que cela n’ait d’effet indésirable sur leurs postes, leurs responsabilités au travail. Il serait tellement plus familial que les parents dans l’ordre qu’ils le choisissent puissent travailler de 9heures à 16heures pour l’un et l’autre choisir de prendre le mercredi. Tout le monde dit alors que cela empiète sur le salaire, mais les charges payées pour les assistantes maternelles, et nounous en tous genre, périscolaire etc, est un budget considérable aussi et je me demande si l’un dans l’autre le calcul n’est pas approximativement le même. Et s’il y a un delta X, il faudrait pouvoir le voir comme un investissement sur la qualité de vie entre parent et enfant. Et bien oui, parce que même cela, la chose la plus naturelle du monde, cela s’achète….

Voilà. Pour l’instant, il ne s’agit pas encore du tout de retourner au travail. Je n’en ai pas. Mais j’ai mes trois enfants. Et il est presque 16heures30. Je vais me préparer pour pouvoir bien profiter de mes filles quand je vais aller les chercher à l’école tout à l’heure…

Mais vous, comment gérez vous tout cela ?

jeudi 15 novembre 2012

Le télétravail, j’ai testé, j’ai adoré.

Après avoir fait des études, j’ai toujours voulu travailler. La perspective d’être mère au foyer n’était pas envisageable pour moi. Mais m’arrêter de travailler pour m’occuper de mes enfants en bas âges, est devenu une évidence au moment ou je suis devenue mère. En revanche je n’ai jamais pensé que j’allais m’arrêter aussi longtemps que cela. J’ai pris mon premier congé maternité, suivi d’un congé parental après ma première grossesse. J’habitais Paris et rencontrais énormément de mal à trouver un mode de garde. J’ai voulu essayer des assistantes maternelles mais les rencontres avec les personnes agréées ont été une réelle déception pour moi. Je n’aimais pas l’idée de laisser mon enfant à une personne qui allait passer le reste de sa journée au parc de ma rue avec ses collègues. Même si elle m’annonçait qu’elle allait s’occuper de mon enfant comme si elle était sa propre mère. Toutes les assistantes maternelles de mon quartier étaient au parc, qu’il pleuve qu’il vente ou qu’il neige. Je le savais, je ne travaillais pas et je voyais mes petits voisins en culottes courtes tous les jours par ma fenêtre sortir et rentrer aux même heures. Ne trouvant bien évidement pas de place en crèche non plus, j’ai prolongé mon congé parental. Ce qui m’a valu un licenciement abusif dès mon retour au bureau. Après avoir été dévalorisée dans mon poste bien sûr, sinon ca n’aurait pas été drôle et je n’aurais pas pu gagner aux prudhommes…. ‘So much for my career’… Enfin, ceci est sujet à un tout autre post….

Bref, après un déménagement en province, il m’a été très difficile d’accepter l’idée de partir travailler sur Paris et de ne pas voir mes filles grandir. Cela impliquait de déposer mes filles très tôt le matin au périscolaire et les récupérer tard aussi. Mon mari travaillant déjà sur Paris, cette perspective ne me réjouissait pas du tout. J’ai de la chance de pouvoir prendre un congé parental et de pouvoir être là pour mes enfants, alors je le fait. Même si cela est très controversé pour la reprise du travail 40 passés.

Mais bon les enfants ne grandissent qu’une fois.  J’ai donc décidé de faire un vrai break. Pourtant, le travail me manquait. C’est fou comme c’est bon de travailler. J’adore travailler. Alors j’ai décidé de tenter le télétravail.

J’ai envoyé des CV à tout va, pour des postes qui ne proposaient pas le télétravail ! Mais cela faisait parti de mes conditions. Et vous savez quoi, j’ai trouvé.

Une boite extraordinaire, jeune, dynamique, avec des employés cadres et pas cadres qui sont au même diapason que vous ! Le travail oui, mais la famille aussi ! Proposant des paniers bios à tarifs réduits toutes les semaines, en mode célibataire ou familiale ! Proportions variables donc… Les gâteaux fait maison dans l’openspace pour prendre le café ensemble à 10heures, chaque matin. Les employés filles ou garçon ramenaient chacun leur tour un gâteau. Les pots le vendredi soir pour bien finir la semaine. Tout était fait dans cette société pour que le salarié s’y sente bien, qu’il ait envie de revenir travailler le lendemain. Qu’il ait la sensation réelle de participer à la croissance de son entreprise et de comprendre que sa place quelle qu’elle soit, est importante parce que pour bien fonctionner on a besoin de tout le monde…. Et bien cette boite dont tout le monde rêve, m’a embauchée ! Bon j’admets que les salaires laissaient quand même à désirer mais on ne peut pas tout avoir non plus…. Même si c’est un peu le nerf de la guerre, on y est tellement bien dans cette boite que ne pas gagner autant qu’on le pourrait devient presque « pas si grave »….

Mes horaires étaient adaptés aux horaires d’école de mes filles et je travaillais 28 heures par semaines. Je devais quand même me rendre une à deux fois par mois au bureau, histoire de faire réellement partie de l’équipe. Mais y aller était pour moi un réel plaisir. De plus le quartier de Paris dans lequel est situé la société est absolument magnifique…

Alors aujourd’hui je repense à cette expérience si enrichissante et je suis sure que lorsque le moment sera venu, je retrouverai du travail avec des conditions similaires si j’en ai besoin.

Je suis un peu nostalgique de cette époque. Mon dernier contrat avec eux s’est terminé il y a presque un an déjà… C’était beau. C’était à ce moment là, ma manière de concilier vie professionnelle et vie privée. Je trouve dommage que les sociétés ne proposent pas plus souvent cette option du télétravail et je souhaite vraiment que cela devienne une possibilité dans plus de sociétés.

Et vous, vous avez déjà télétravaillé ? Quelle a été votre expérience ? Quel est votre outil magique pour concilier vie privé vie professionnelle ?

mercredi 14 novembre 2012

Gagne ta lune de miel autrement et soit gentille!


Depuis que je suis devenue un peu adulte, je n’aime plus trop les émissions de téléréalité. Ca n’était pas le cas il y a 10 ans, je les regardais toutes je crois… Aujourd’hui  à part, Masterchef (tout le monde regarde Masterchef, non ?) et Pekin Express, je ne les regarde quasi plus du tout.. Et pourtant, quand je me mets en cuisine relativement tôt, après les devoirs de ma grande, j’aime bien prendre l’Ipad, et allumer le direct que je trouve et l’écouter en cuisinant…(oui, question organisation, je sais que cuisiner le soir pour le soir même c’est pas top et qu’il faudrait que je me débrouille pour cuisiner le midi pour le soir aussi ou avant même de commencer ma journée avoir fait mes repas. Mais j’ai comme qui dirait un léger problème de gestion du temps). Souvent je tombe sur l’émission pitoyable pour laquelle 4 femmes par semaines mettent en compétition le jour le plus beau de leur vie : leur mariage.

Mais quel horrible concept. Qui voudrait y participer après n’avoir vu qu’une seule de ces diffusions ? Tout ça pour une lune de miel offerte par la chaine si une mariée remporte la meilleure note à la fin de la semaine ? Mais à quel prix ? Je suis littéralement outrée par le comportement des femmes qui y participent. On dirait que la chaine télévision coach les participantes à l’avance pour les inciter à être tout simplement méchantes et odieuses les unes envers les autres…. Parce que la méchanceté ca fait vendre. Les femmes s’entre notent et se jugent sur différents critères. L’invitation, le thème du mariage, la salle, l’ambiance, le repas, la robe, et pourquoi pas le marié tant qu’on y est, ou bien la belle famille histoire de créer des tensions dans le couple…

Je pense que vous voyez toutes de quelle émissions je parle, non ?

Ce que je ne comprends pas c’est que ces femmes se jugent sur des critères qu’elles rabattent à leurs propres envies. « Ah bah si c’était mon mariage je n’aurais pas choisi cette nappe » ou encore « la salle était déjà jolie donc elle ne l’a pas décorée », ou bien « moi je n’aime pas la dentelle sur les robes de mariée alors je lui ai mis un 10/20 »… Mais il ne s’agit pas de leurs mariages ? Il s’agit d’apprécier celui d’une autre, que qui plus est, elles ne connaissent pas ! Donc pourquoi juger les gouts d’une jeune mariée sur des critères qui ne lui appartiennent pas ? Et pourquoi ajouter derrières les notes aussi pitoyables des commentaires blessants et odieux du style « Mais qu’est ce que c’était vulgaire dit donc » parce que des mariés se seraient embrassés langoureusement après s’étre dit oui… ???? Aller quoi mesdames, reprenez vous un peu ! Nous sommes en 2012 ! Il faut accepter les goûts des autres sans les juger ! Parce qu’un jugement n’a pas forcément besoin d’être négatif, il peut être comparatif mais pas insultant voyons !!! J’ai bien compris que ce jeu était une compétition, mais à de là faire en sorte que votre mariage ou celle d’une autre, soit aussi associé à un souvenir aussi dure que la méchanceté et la critique gratuite, franchement, c’est tout simplement HONTEUX ! Ce qui me choque le plus peut-être c’est que ces femmes savent qu’elles sont filmées. Elles savent que leurs propos vont être montés et visionnés par les autres concurrentes, alors pourquoi être aussi méchantes ?

J’ai quelque part de la peine pour l’image que les femmes renvoient dans les médias.

Quand je suis revenue en France à l’age de 26 ans mon futur époux m’avait prévenu que l’ambiance entre femmes n’était pas celle que je connaissais. Qu’il fallait que je m’habitue à la jalousie et aux regards critiques. Je ne le comprenais pas. Qui suis-je pour juger la tenue ou la coupe de cheveux de ma collègue, pensais-je à l’époque… Honnêtement ca me passe à des kilomètres de savoir si le sac de ma copine est un Vuitton ou si ma collègue de bureau s’habille en Prada à longueur de semaine, ou qu'elle se pointe tous les jours de la semaine en jogging à la sortie des classes…Tant qu’elle est bien dans ses baskets, c’est ça l’essentiel non ? Je ne l'avais jamais vraiemnt ressenti parce que je ne fais sincèrement pas attention aux autres de cette manière...Mais aujourd’hui avec cette émission j'ai un exemple très parlant de ce dont mon mari m'avait prévenu! C’est donc vrai ! Les femmes se jalousent vraiment et sont réellement méchantes les unes envers les autres.

Alors j’ai reflechi… Les moyens de (télé)communication actuels ne nous renvoient pas la même image des femmes. C’est vrai que souvent à la télé, dans ce genre d’émission, les femmes sont dures les unes envers les autres…. Au contraire, les surfeuses, elles, sont dans l’entre-aide, le partage, la complicité. Le fossé est gigantesque. Presque même diamétralement opposé. Et cela me laisse vraiment perplexe.

Je suis pour la force féminine. J’aime que les femmes s’entre-aident, se stimulent, se soutiennent et se conseillent… J’aime cette idée et c’est avec ces valeurs que j’aimerais que mes filles grandissent. Mais ces images, ces valeurs, ne sont pas vraiment diffusées sur le petit écran. Pas que mes filles soient élevées à la télévision, mais… Je pense que cela serait une chouette idée d’avoir un genre de téléréalité aussi de "vie ma vie de mère active", ou "vie ma vie de bloggeuse e-fluente", ou un truc dans le genre. Je rencontre tellement de femmes inspirantes sur la toile, qui pourraient être un exemple de modèle à suivre. Je trouve dommage que cette image ne soit pas plus diffusée. Peut-être que cela aiderait aussi à faire bouger les mœurs… ? Qui sait ?
Mais pour commencer un petit conseil à ces futures mariées: au lieu de faire une liste de mariage pour une ménagère en argent massif, faites vous offrir (une partie de) votre lune de miel, et soyez gentilles!
 

lundi 12 novembre 2012

Emportée par le temps, qui me traîne et m'entraîne

Nous sommes que Lundi et je suis déjà larguée.
Lundi de la rentrée. Rentrée des enfants à l'école oui, mais rentrée pour moi? Pas vraiment, non...Lundi de retour à la routine oui.
Ma deuxième fille fait du tennis. Elle a 5 ans, grande section. Son équipe de tennis a été sélectionnée dans son club pour stimuler l'envie de jouer des enfants et les faire progresser plus rapidement. Le club leur offre à tous une heure de tennis en plus par semaine. Ca veut donc dire: Après l'école, hop, à 17 heures en jogging baskets au club tennis jusque 18 heures. Seulement voilà, j'avais oublié que cela commençait CE lundi!!! Donc je n'avais pas du tout prévu mon retour à la maison après l'école à 18:15.
Je suis donc complètement larguée, dès le début de la semaine.... Ca promet!

Et c'est là que je repense à un post que j'ai lu sur mon "facebook wall" qui parle de ces femmes extraordinaires qui se lèvent plus tôt le matin pour avoir plus d'heures dans la journée.
Si j'ai bien compris le message, il s'agit de femmes qui travaillent, sont mères et qui ne dorment que très peu pour pouvoir faire TOUT ce qui est inscrit sur leur 'to do list'.
Ma liste à moi, augmente de jour en jour. Mes heures de sommeil ne diminuent pas pour autant.

Sincèrement je ne comprends pas du tout comment elles font?
Comment vous faites? C'est quoi vos 'to do lists'? Y'a quoi dessus en plus de ce qu'il y a sur la mienne! En plus vous travaillez? Moi je suis à la maison, j'ai un fils qui n'est pas scolarisé et qui va 2 jours par semaine à la crèche et deux filles à l'école. Sincèrement je n'ai pas le temps de 'TOUT' faire dans la journée. Et tous les ans c'est la même chose: mise à part mon envie de perdre 10 kg, je veux aussi apprendre à me lever tôt.... Tous les ans je me dis: je vais mettre le réveil plus tôt et faire des choses avant que ma famille chérie ne se réveille... Tu parles, ... je le mets le réveil à 6 heures,... mais dès qu'il sonne je le remets à 7h30 pour tout faire dans le rush: réveillerhabillerlesfilleslespreparerpourlepartiralecolesoccuperdemonbebe... et puis voila.

Je suis vraiment mais alors, vraiment curieuse de savoir comment ces femmes font?
Comment vous faites? C'est quoi votre formule magique pour:
1. vous lever tôt le matin, et à quelle heure exactement?
2. travailler
3. vous occuper des enfants
4. faire les courses
5. entretenir la maison
6. faire à manger
7. faire "les devoirs" et les rituels du soir (chez nous on zappe la douche un soir sur deux mais les dents, ah non alors, les dents il faut les brosser!!!)
8. reranger la maison après la folie du soir (ranger les traces des enfants, le repas, ranger pour le soir etc...)
9. avoir la force de tenir une conversation intéressante et intéressée avec vos conjoints passé 21heures et que vous êtes sures que les petits font bien dodo...????
10. quoi encore????

Et puis ca n'est pas uniquement cela qui me dépasse. C'est l'organisation de la semaine entière!
J'ai je crois ce qui s'appelle un problème de gestion de temps.
Je me sens vraiment des fois happée par la vitesse du temps qui passe.
Ce tourbillon de folie qui vous traîne et vous entraîne, écrasée sous le poids des occupations,....
J'ai dans ma tête cette image de moi, caricaturée, de la jeune quarantenaire avec un foulard sur la tête, en haillons, portant à bout de bras mes cagettes de repassage, les cartables des enfants, les courses, mon bébé en haut de cette pile, un paquet de couche à la main, la tétine du bib coincée entre mes dents pour l'avoir au cas ou, mon wok qui saute tout seul devant moi, avec une géante horloge qui me court après, qui a son cadran qui se déchaine en criant TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAAAAAAAAK! Mes filles stressées par mon stress portant l'une son jogging avec ses bottes de ville au pieds parce que pas le temps d'aller lui acheter des nouvelles baskettes (ben tu feras sport en bottes, et alors??? c'est pas fashion?) et l'autre en robe pantalon parce qu'il n'y a plus de collants à la maison... Je vous jure, c'est vraiment un peu ça...

Mais je ne baisse pas les bras, j'ai mis mon réveil plus tôt pour demain matin. Je vais essayer de commencer par "m'occuper de moi"? Lissage de ma crinière de lionne en perspective, histoire d'avoir l'air un peu plus coiffée et de commencer par enlever ce foulard sur ma tête...
Alors ca n'a peut-être rien à voir, mais quand vous relirez le passage de moi en ménagère dépassée par le temps, pensez à la musique de la Foule d'Edith Piaf... Ce tourbillon musical est parfait pour accompagner mon image...
Enjoy the ride:
http://www.youtube.com/watch?v=xvijcuD6lbU

Et si à l'occasion, vous avez un conseil à me donner,... n'hésitez pas, je crois que j'en ai bien besoin!

Merci!

jeudi 1 novembre 2012

On se sert la main on se présente?

Bonsoir,
Ce soir les mots s'entrechoquent dans mes doigts mais les idées se battent dans mon esprit.
J'ai plusieurs posts en cours d'écriture. J'ai plusieurs idées que je suis en train de travailler.
Cette nouvelle passion que l'écriture d'un blog me semble beaucoup plus complexe que je ne l'imaginais et je suis absolument fascinée par cet univers.
Je tire mon chapeau à toutes ces femmes qui écrivent tous les jours. Qui trouvent l'équilibre dans leurs journées pour se poser calmement, régulièrement derrière leurs écrans pour partager leurs journées, leurs découvertes, leurs passions, leurs vécus. Qui publient à 7 heures du matin le samedi matin. Qui le dimanche vous sortent aussi des articles passionnants. Pffff. je n'ai toujours pas compris comment elles font. Mères, actives, bloggeuse, intéressantes,.... ouaouh...
Vous voulez savoir de qui je parle? Regardez ma blogroll.... Elles sont là!
Pour ma part, je n'ai pas encore trouvé la plus jolie plastique pour mon blog.
Je suis à la recherche d'une belle bannière. Rendre mon blog plus accueillant. Le créer à mon image. Lui donner cet aspect visuel qui va vous faire y revenir tous les jours, et pourquoi pas vous donner l'envie de le faire découvrir à d'autres. Si vous avez un coup de pouce à me donner, une adresse mail d'un bon relookeur de blog, je suis preneuse...
J'ai, aussi, trouvé une problématique qui m'intéresse beaucoup. Que j'aimerais développer.
Je vais mettre un peu de temps. Mais je promets d'y revenir plus vite que tard.
La semaine prochaine sera sans publication. Je n'aurais pas accès à une connexion internet. (Enfin oui, tout ca pour dire que je pars en vacances avec ma petite famille que j'aime tant...)
Je vous laisse alors tout le loisir pour vous présenter. Je sais que vous êtes là et que vous lisez mon blog. Je vous vois mais je ne sais pas qui vous êtes.
Je vous livre mes doigts et mes pensées, je vous invite le plus simplement possible à me dire qui vous êtes, vous américains, allemands, russes, espagnoles, maltais, ukrainiens,.... et francais qui me lisez si régulièrement. Je vous avoue sincèrement que c'est très troublant de se savoir lu.
Ce petit mot pour déjà vous dire un grand grand grand merci de me suivre depuis ces trois premières semaines d'écriture. Vraiment.
Voilà.
A très vite.