lundi 13 octobre 2014

Les copines de mes filles...


Ce matin, j'ai un coup de gueule. Une question qui me préoccupe. Les copines de mes filles. Ou plus précisément les copines de ma fille de 7 ans. L'école de la république est aussi une école de la vie. Certes. Mais quels rôles avons-nous en temps que parent dans la guidance des choix des amis de nos enfants? Est-ce étique, faisable, socialement acceptable, humain de guider nos enfants dans le choix d'amis de nos enfants? Si on se rend compte qu'un enfant peut avoir une mauvaise influence sur notre enfant mais qu'il ne le voit pas, comment le lui faire comprendre? Comment le guider et l'aider à comprendre l'autre? 
Ma fille a une amie dans sa classe qui est en soi mignonne. Je n'ai pas de chose à reprocher à cette gamine qui apprend la vie au même titre que ma fille. Mais cette petite est tout le temps en train de râler. De faire la tête. De provoquer les autres, de les pousser et je l'ai même entendu dire des méchancetés à ses camarades de classe... big deal hein? C'est pas très grave, tous les enfants font ca, même les miens donc je ne devrais pas être plus chagrinée que ca. Mais cela me chagrine quand même. 
J'ai trois enfants. Je n'ai jamais pu aller aux sorties scolaires de mes filles parce que j'avais toujours un autre enfant à la maison dont je devais m'occuper qui n'avait soit pas de place en crèche soit je ne pouvais juste pas y aller. Cette année est la première année ou je peux me permettre une fois de temps en temps d'accompagner mes filles qui me le réclament depuis si longtemps. Alors je prends un malin plaisir à leur faire plaisir. Et depuis que je le fais.... cette petite me gâche les sorties. 
La semaine dernière au roller, elle n'arrêtait pas de pousser les autres et de dire des méchancetés à ceux qui n'avaient pas les plus jolis rollers....Ma fille était comme happée par elle. Elle n'écoutait pas le professeur elle se dépêchait juste d'être aux côtés de sa copine pour l'écouter faire et la regarder faire. J'en ai donc conclu que cette petite copine n'était pas vraiment le genre de petite fille que j'aimerai voir comme amie pour la mienne. J'en ai parlé à ma fille. Qui bien entendu s'est vexée. 
Ensuite aujourd'hui il y avait le challenge de cross de l'école. J'ai donc été rejoindre les enfants pour les aider à s'habiller, se rhabiller etc... et les encourager à chaque tour. C'est quand même cool de les voir en action les petits. Sauf que... la petite fille s'est mise à avoir un comportement juste trop agaçant. J'ai pris le sac de ma fille. Je lui ai fait un gros calin et j'ai encouragé la classe entière. Pas de comportement différent des autres mamans qui étaient là aussi. Mais.... la copine de ma fille lui a dit en pleurant: "tu me largues". Ma fille est venue me voir en colère parce que ma présence et le fait que je prenne son sac provoquait le "largage" de la copine...WHAT? et bien oui, elle devait porter son sac seule. Gros flan. Je n'ai pas réagis. Ensuite la petite qui s'était mise à bouder, s'est éloignée du groupe et s'est mise à pleurer à gros bouillon (sans que le maître ne réagisse) parce que je ne voulais pas qu'elle vienne dormir à la maison. WHAAT ENCORE? Mais aucune copine ne vient dormir chez nous. Et d'où ca sort ce truc? J'ai dit à ma fille qu'il ne s'agit pas d'elle en personne mais juste que c'est une règle chez nous, pas de pyjama parties. C'est tout. Et puis il fallait qu'elle arrête parce que là le kif d'être la était juste parti. 
Les enfants ont courru, comme des champions. Et ma fille est partie avec sa classe main dans la main avec sa copine, comme deux petits cœurs, mais elle ne m'a ni dit au revoir, ni s'est retournée vers moi, ni m'a fait un sourire, nada, que dalle, rien! Pas même un clin d'oeil complice pour me dire: cool que tu sois venue la mère. Je suis donc rentrée chez moi, un peu interloquée. Que dois-je faire? Ne plus aller à ces sorties scolaire pour ne pas provoquer le chagrin de cette gamine qui n'a pas la chance d'avoir sa maman avec elle.... mais dans ce cas là, je continue aussi à ne pas être là pour ma fille qui me le demande tout le temps.
De plus ma fille rentre un soir sur deux dévastée parce que sa copine a été méchante avec elle à la récrée et lui a dit: je ne veux plus jamais être ta copine.... Ca devient un peu de la torture morale. 
Je ne peux pas interdire à ma fille de la côtoyer. Je ne peux pas changer ma fille de classe, mais ca ne va pas du tout.... 
Alors, comment faites vous pour gérer ce genre de situation? Tout conseil sera le bienvenu. 
Merci...
Bonne semaine à tous!

mercredi 1 octobre 2014

L'ostéopate - Aubade - Dim

Hier j’ai été chez l’ostéopathe.

Mon osteo est une jeune femme. Avant j’allais chez son collègue. Homme. Et j'allais souvent chez des kinésithérapeutes hommes pour mes questions de douleurs dorsales. Par ici, nous n'avons pas beaucoup de choix...

Mais aujourd’hui… je préfère aller voir des professionnels de la santé, "femmes". Je me sens bizarrement plus à l’aise avec elles. Même si je sais qu’un corps est un corps, qu’il soit grand petit ratatiné grassouillet filiforme etc… un genoux est un genoux, une langue un langue, une paire de boobs une paire de boobs et un utérus…. Pffff… un utérus…..

Mais me trouver face à un professionnel de la santé avec mon mètre cube quasi tout nu… je suis franchement beaucoup plus à l’aise devant une autre paire de boobs que devant…. Un ….. mec!

Le sujet que je voulais soulever ici c’est l’habillage. Avez-vous déjà reflechi pendant de longues minutes à ce que vous allez mettre pour aller chez l’ostéo, le kiné etc. Et bien le beau-frère de ma copine est chiropracticien. Il nous a raconté que ses clientes ont des tenues très spécifiques. Et que ces tenues que nous portons font souvent le sujet de conversations croustillantes entre collègues…En fait nous sommes classées en catégories de nanas…

Il y a des nanas qui viennent se faire manipuler en string. Il y a des nanas qui viennent se faire manipuler en culottes en dentelle… Il y a des nanas qui viennent se faire manipuler en ensemble parfaits. De couleurs différents à chaque fois… bleu, rouge, rose etc… Il y a des nanas qui viennent en noir, neutre, en couleur chaire… Il y a des nanas qui n’en ont strictement rien à faire et qui viennent poilues. D’autres qui font le nécessaires pour montrer qu’elles n’en ont pas… ou très peu…. Il y a des nanas qui sont complètement dépareillées.

Et le plus rigolo de tout à mon avis, c'est qu'il y a des nanas qui pensent se planquer! Elles mettent les calçons de leur mari!
Alors, et vous? Vous mettez quoi pour aller chez l’ostéo?

mardi 30 septembre 2014

Discours de mariage

Voila, ceci est le discours que j'ai écris pour nos amis... qui se sont dit oui après 14 ans de vie commune.
J'ai enlevé les noms pour préserver leur intimité.
Vous me direz ce que vous en pensez?



Chère XXXX, Cher XXXX,

 

Madame la Pasteure,

 

Chers XXXX et XXXX,

 

Chère famille et chers amis.

 

Je suis émue d’avoir le privilège de prendre la parole aujourd’hui.

Merci de me faire confiance et pour ce joli témoignage d’amitié.

 

J’ai choisi de méditer sur la signification du mariage pour ceux qu’il touche, comment il les touche, et qui en est témoin. Je vais parler de l’amour, la vie à deux, et de l’amitié. Je m’adresserai d’abord à vous, les mariés. Ensuite je parlerai aux enfants, XXXX et XXXX. Je finirai par une réflexion au sujet de l’amitié en évoquant l’assemblée d’amis ici présente pour être témoin de votre union.

 

Chers XXXX et XXXX

 

Il y a déjà bien longtemps que votre amour existe. Vous avez construit votre couple en vivant une vie à deux. Vous avez consolidé votre union avec la venue de vos enfants. Alors on peut se demander ce que le mariage peut vous apporter de plus dans votre vie déjà si joliment remplie ?

 

Wikipédia, mon fidèle ami, m’a appris que le mot mariage provient du latin et est un dérivé de maris qui veut dire le MALE.

L’adjectif qui lui correspond est matrimonial qui provient lui aussi du latin et est un dérivé de mater qui veut dire la mère. On a donc ici les deux acteurs principaux  de votre mariage. Wiki m’a dit que le mariage est une union qui cadre la famille dans une légitimité juridique. Et même si ce nom et son adjectif se conjuguent chez vous au verbe aimer. Vous étiez à la recherche d’autre chose dans le mariage. Vous étiez à la recherche de cette force immatérielle, celle qui va au-delà de toutes les symboliques terrestres. 

 

Il y a dans « Le cantique des cantiques », poème d’amour écrit par le Roi Salomon, un verset qui est la forme la plus aboutie de la déclaration d’amour. Ce verset dit:

 

« Je suis à mon bien aimé et mon bien aimé est à moi. »

 

En d’autres termes : j’appartiens à mon bien aimé et je le possède. Mais cela va bien plus loin que la simple possession basique et matérielle de l’autre. L’appartenance et la possession en amour sont des besoins primaires, mais elles sont fondamentales dans la construction d’un couple. Les amants sont libres de se donner et de se recevoir. C’est un choix qu’ils font. Et ce don est une preuve de grande générosité. On se donne à l’autre en se promettant de s’aimer, de se  protéger et d’être à ses côtés pour toutes les étapes de la vie. Cette envie du don de soi est ce qui représente le ciment du couple et lui donne une capacité de résonnance encore plus puissante. Elle amène les amoureux vers une dimension plus spirituelle. Et cet engagement tel que le verset le dit, ne peut avoir que D… comme témoin.

Chère XXXX et Cher XXXX, en vous mariant aujourd’hui vous solidifiez donc votre couple en lui apportant une nouvelle dimension qui n’est pas palpable mais qui est pourtant bien réelle. Ce lien qui vous uni vous portera dans l’amour, la paix et la sérénité.

 

Chers XXXX et XXXX !

Quelle chance d’assister au mariage de vos parents ! Vous êtes privilégiés !

 

En se mariant aujourd’hui, devant vous, ils vous apprennent que lorsque les choses sont bonnes, on peut toujours s’efforcer à les rendre meilleures. Toujours essayer d’atteindre l’excellence !  

Le mariage est une sorte de construction dont ils avaient besoin pour être encore plus forts dans leur union

 

Vous avez joué un rôle important dans cette construction ! Aujourd’hui, vous n’êtes pas seulement de simples spectateurs. Votre présence dans leur vie, votre arrivée à tous les deux, a été une raison pour renforcer leur union.

 

J’espère chers XXXX et XXXX que l’exemple que vous parents vous donnent en construisant leur amour vous servira un jour à construire chacun le vôtre. Dans un chemin bordé de paix et de bonheur. Et à l’image de vos parents j’espère que vous vivrez une vie entourée de gens que vous aimez, et qui vous le rendent bien !

 

Nous voilà donc arrivés à notre présence à vos côtés. Nous sommes là, unis autour de vous. Votre famille et vos amis.

Cette assemblée se compose donc d’amour, de famille et d’amis. Ce sont ces 3 mots qui nous rassemblent. Nous formons en cet instant précis un groupe unis dans le partage et dans l’échange de sentiments profonds.

C’est pourquoi il est intéressant de regarder l’écriture de ces trois mots.

Est-ce qu’il y a dans ces trois mots, une force fédératrice ? Existe-t-il quelque chose dans ces mots qui nous lierait d’une manière plus forte que ce que nous pouvons imaginer ?

Et bien oui !

Il y a dans ces trois mots, un son qui revient. En effet ils ont tous en commun la syllabe AM composée du A et de M.

 

Amour

fAMille

Ami

 

 

En Français le mot AM n’existe pas. En hébreu le mot AM existe ! Il s’écrit aussi avec un « a » et un « m ». Et il est prononcé exactement de la même manière que dans les mots AMour, fAMille, Ami. 

 

AM

 

Ce mot en hébreu est un mot puissant. Il est fort dans sa définition et dans sa spiritualité. En effet, AM veut dire PEUPLE en français.

Pourquoi est ce que le mot peuple est important dans un moment comme celui du mariage ? Et bien un peuple est ensemble de citoyens ayant le pouvoir de voter. Votre mariage n’est certes pas soumis à notre vote, auquel cas nous aurions tous voté un OUI unanime et appuyé, mais notre présence et la joie que nous partageons tous ici présents, entre famille et amis, de vous voir vous unir peuvent être considérées comme un OUI massif et attendu. Nous pouvons donc nous considérer aujourd'hui pendant la durée de la célébration de votre union comme un petit peuple sur lequel règne la force fédératrice de votre amour. 

 

 

Chers XXXX et XXXX,

Que cette force vous accompagne jusqu’au bout de votre chemin et au-delà.

 

 

 

Félicitations !

mercredi 17 septembre 2014

Coup de gueule musicale. Conservatoire de chagrin! Opus 1!

La musique. Le plaisir de découvrir un instrument. Luxe privilégié concédé aux enfants par des parents qui acceptent d'endurer de longues heures de répétition instrumentale, de torture de devoir de solfège....

Mais la musique c'est plus que ça. C'est l'ambiance du conservatoire municipale, les angoisses des auditions imposées, des examens castrateurs, des choix d'élèves plus ou moins brillants pour représenter l'école à la fête de la musique à l'instar des plus médiocres mais pas forcément moins enthousiastes...

J'ai tellement détesté le conservatoire quand j'étais petite que je ne voulais pas que mes enfants y aillent. Pourtant les conservatoires ne se ressemblent pas et des années sont passées. Et bien quand même... Je me demande vraiment si l'institution "conservatoire" n'a pas une école où l'ont forme ses directeurs pour qu'ils enseignent aux enfants à détester mes classes de musique....

Mais pourquoi est ce que chaque année je m'y colle? Pourquoi est ce que chaque année je m'inflige ce supplice que je partage allègrement avec mes enfants en leur mentant que non les cours de musique c'est ce qui a de plus magique au monde?

J'adorerai que mes enfants sachent écouter un opéra, qu'ils prennent plaisir à aller à la salle Pleyel pour écouter du Gustav Mahler, qu'ils reconnaissent Gershwin et qu'ils connaissent la carrière remarquable de Daniel Barenboïm. J'aimerais qu'ils sachent jouer d'un instrument ou deux pourquoi pas? Qu'ils soient capables de s'évader en soufflant dans un harmonica ou en "tocar la gitara"...
Alors j'insiste j'encourage, je partage, je joue le morceau pour eux, je lis les devoirs avec eux, je donne moi même le cours de solfège.... qu'ils n'ont pas eu en classe puisqu'ils ne font que de la lecture de notes....

Bref, cette année particulièrement j'ai eu envie de me mettre a crier dans les couloirs de notre conservatoire municipale.
Il faut savoir que notre ville compte plusieurs endroits où la musique est enseignée. Le conservatoire municipale, pas cher. L'école de musique, qui coute un bras, et l'"autre conservatoire" qui coute un œil. Le choix est donc simplifié. Pourtant de part mes mauvais souvenirs, j'ai d'abord mis mes enfants à l'école de musique. Là les enfants doivent faire une classe d'éveil à la musique, ensuite une classe d'initiation au solfège...Donc deux classes de débutant avant de commencer le solfège. Ma grande fille a fait ces classes. Lors de sa dernière année elle a commencé le seul instrument disponible et autorisé sans avoir fait la première année de solfège: la Harpe. Nous avons donc été chercher une HARPE messieurs dames, de location et l'avons installée pontificalement dans notre salon. Ca fait chique! Mais c'est à peut près tout. C'est très beau comme son.... quand on y joue.... Notre fille a arrêté après 3 mois... et 34 € par mois de location d'instrument, et 700 € de dépense pour 30 minutes de cours d'instrument par semaine et 45 minutes de pseudo solfège. Là j'ai dis STOP; on part au conservatoire. Là au moins, il y a des vrais cours de solfège et des professeurs à disposition pour les cours d'instruments. Bah j'ma trompée....

Arrivé au conservatoire, j'étais contente d'une chose: le tarif. Moins de 90 € pour l'inscription à l'année pour toute activité faite au sein du conservatoire. On peut donc cumuler les cours pour le même prix: danse classique, chorale, chant, solfège, instruments etc... tout... pour cette maudite somme de 90 €!! ouaouh! Mais bon ca s'arrête LA! Après c'est l'enfer... La cacophonie administrative, pédagogique et du socialement correcte....

C'est très compliqué à expliquer sans perdre son sang froid. Mes enfants venant d'une autre école, n'étaient pas les bienvenus au conservatoire. La direction doutait de leur niveau, parce que ca n'était pas le leur.... et ont refait faire toutes les classes d'initiation à la musique et au solfège à ma grande fille qui devait déjà être en CP (elle a commencé les activités musicale à 4 ans je crois, mieux vaut tot que tôt non? ah c'est pas ca l'adage?). Elle a donc eu le droit de commencer les cours de solfège entrée en CE2. Cycle 1, 1ere année comme cela s'appelle. Hors, on a pas le droit de commencer un instrument avant avoir le cycle 1, 1ere année, sauf la guitare ou je ne sais pas trop comment leur règlement fonctionne... Heureusement pour ma fille parce que c'était son instrument. Donc on commence la guitare aussi en CE2.
Et c'est là que l'enfer commence. Les examens, les auditions, les interdictions de manquer un seul cours pendant l'année sauf si on a un certificat médical. Si on a 3 absences dans l'année non justifiées, on est renvoyé du conservatoire. ("Vous comprenez Madame, à ce prix là, vous n'êtes pas la seule maman à vouloir inscrire votre enfant. Nous nous tenons donc d'avoir une rigueur très stricte concernant l'absentéisme." Et moi qui répond d'un ton limite entre la crise d'hystérie et la dépression subite: "mais monsieur le directeur, je viens de vous dire que je viens d'être victime d'un accident de voiture, qu'on ma refusé une priorité à droite, que ma voiture est à la casse et que mes filles sont à la maison avec une minerve en train de se remettre du choc qu'elles ont subi en venant au conservatoire. Elles n'étaient pas encore sortie de la voiture accidentée à la fin du cours de musique... je ne pouvais donc pas les amener ce matin.....!!!);

Ma grande fille de 10 ans devait tripler sa première année de cycle 1, en entrant en CM2. La première année a été soldée par une appréciation de la maitresse nous informant que notre enfant n'avait pas la moyenne pour passer en niveau supérieur. Pendant cette première année, nous n'avons jamais eu écho des notes attribuées aux enfants. Eux même n'étaient pas au courant du contrôle continu. La moyenne au conservatoire est fixée à 14/20. Ma fille avait 13,8. Inapte au passage en classe supérieur. Recalée... sans appel. La deuxième année des examens ont été mis en place face à la pression des parents dont les enfants avaient redoublé leur année comme la mienne.... Le directeur avait promis à ma fille de passer en classe supérieur pendant l'année si lors du premier passage d'examen au mois de Décembre elle aurait de bons résultats. Elle intègrerait alors la 2ème année du cycle 1. Okey. Marché conclu. En Décembre elle a eu 17 de moyenne avec les félicitations du jury et le droit de continuer sa classe de redoublant parce que si elle y était c'est bien qu'elle le méritait... de redoubler. Quelle humiliation de s'entendre dire un truc pareil à 9 ans! J'ai râlé, email à l'appui avec note du dirlo promettant le passage en classe supérieure.... Rien à faire: "madame vous comprenez, vous n'êtes pas la seule à vouloir faire passer votre enfant, les classes sont remplies depuis le mois de septembre, on ne peut pas rajouter un élève comme ça dans une classe en plein milieu d'année... Elle sera perdue votre pu puce".... euh... bah on le lui avait pourtant promis!
Cette année au mois de septembre lors des inscriptions ma fille a fait une crise d'angoisse: elle ne jouera plus jamais d'un instrument de musique, elle n'ira plus jamais dans une école de musique et même à l'école primaire si elle doit faire de la flute à bec elle ne le fera jamais! Okey.... j'engage donc une négociation proposant à ma fille d'obtenir son passage en classe supérieur et de garder le même professeur de guitare.... Elle accepte. Je vais voir la secrétaire lui raconte l'histoire de ma fille qui a perdu déjà beaucoup de temps avec ce solfège parce qu'elle n'aurait jamais du refaire les classe d'initiation ou elle s'est emmerdé... excuse my french but she really really s'est emmerdée. Elle constate que ma fille a eu 14,8 de moyenne à l'année l'année dernière et que donc si elle acceptait enfin de se mettre au travail au solfège, elle était d'accord pour la faire passer en 2eme année de cycle OUAOUUUUUUHHHH! Fortissimo! Allegro! Trop contento! Ma fille passe.
Et là, la bombe tombe. La gentille (NOT) secrétaire me dit: bon ben il va vraiment aussi falloir qu'elle fasse quelque chose à son niveau lamentable en guitare hein, parce que si elle échoue une troisième fois à son passage en niveau supérieur, ils seront là vraiment dans l'obligation de la virer du conservatoire!

WHAAAT?????

Crise cardiaque émotionnel....

WHAAAT??????

Quel triplé son niveau de guitare, ELLE N'A JAMAIS PASSE d'EXAMEN!!!!


La suite.... dans un prochain numéro!

lundi 15 septembre 2014

Sur la route...

Les vacances d'été sont déjà loin...
Trop loin...
Mais pas autant quand même.
Il me reste encore le teint halé, les photos sur mon ordinateur a organiser en album souvenir. (Note a moi même: faire par la même occasion les albums datant de 2003 a aujourd'hui....). Et l'énergie positive qui m'envahie a chaque retour de vacances. Vous la connaissez vous cette énergie positive du retour des vacances? Celle qui vous donne la pèche pour reprendre la routine? Si je ne pars pas en vacances pour le luxe de vivre le farniente avec mari et enfants, je pars pour cette énergie qui me transporte pendant de longs jours après le retour à la maison.

Cette énergie prend source déjà en faisant les bagages.
Quand on part en vacances on n'amène dans nos valises que le stricte nécessaire pour tenir le temps du séjour. La contrainte du poids lorsqu'on rempli les valises pour partir en avion nous oblige a bien réfléchir a ce que l'on veut vraiment avoir avec nous. La contrainte de l'espace lorsqu'on part soit en voiture, soit en train, soit juste en sac à dos, nous oblige aussi à faire des choix précis sur le contenu de nos valises.

Nous partons souvent en voiture. En petits périples de quelques jours. Nous nous amusons à découvrir plusieurs régions différentes. 3 jours ici, une nuit là, pour repartir ailleurs et faire moins de route le lendemain, 1 semaine ici et pour le retour à la maison encore deux nuits à un autre endroit. Nous faisons des boucles sur les autoroutes françaises. Du Nord au Sud, de l'Est vers l'Ouest, pour mieux remonter vers le Nord et nous arrêter jusque l'année prochaine. De vrais oiseaux migrateurs, le temps d'un break estival cordialement accordé par nos employeurs.

Dans cette voiture il y a mon mari, mes enfants, nos affaires et moi. J'ai presque plus souvent la tête tournée vers mon mari ou mes enfants que le regard fixe sur la bande de séparation des voies de l'autoroute. La vue que je préfère donc en étant en voiture est très fortement délimitée par la carlingue de notre Toyota. Je vois les jambes de mes enfants, pieds nus, tendus, appuyés sur la glacière, les sacs à dos remplis de jeux et coussins et doudous amenés pour le voyage.

C'est à cet instant précis, que je suis le plus heureuse dans la vie. Cet instant où je réalise que tout ce dont j'ai besoin se trouve dans un espace aussi petit que l'intérieur de notre voiture familiale.
Je n'ai besoin de rien d'autre pour être bien. J'ai mon mari, mes enfants, nos papiers, un peu d'argent, et deux ou trois changes que je laverai au fur et à mesure du voyage. Mon téléphone pour appeler ma famille qui de toutes les façons vie déjà loin de moi. Et c'est tout.
Ce qu'on laisse à la maison? Que du luxe, que du superflu qui enjolive notre vie. Que des choses dont la société actuelle nous encourage a posséder pour rester à l'heure du jour.

Je me sens bien dans ma voiture. Je ne suis pas forcément confortablement installée parce que j'ai moi aussi mille et une choses aux pieds: a boire, mon pull si j'ai froid, mon livre si j'ai envie de lire... les sacs à vomis prêts à être dégainés au rythme des kilomètres qui défilent.... mais je suis bien. Nous pouvons partir à l'autre bout du monde, rien ne me retient. Je sens que je n'ai pas d'attache, que je peux aller partout, j'ai ce qui m'est le plus cher avec moi.

De ce sentiment nait cette énergie positive. Cette niaque qui te donne la force de grimper n'importe quel sommet, de déplacer n'importe quelle montagne et même d'aller chercher la lune si il le fallait.
Et lorsque le séjour s'achèvent, que la voiture est garée, le contact du moteur éteint, le coffre encore rempli de valises et la tête pleine de souvenirs, j'ai d'un coup cette boule d'énergie qui a gonflé pendant ces merveilleuses semaines qui commence a libérer ses ondes positives.

Le plus difficile dans cette histoire, est de faire en sorte de ne pas dépenser tout son capitale vitalité en trop peu de jour et de le faire tenir jusqu'aux prochaines vacances.
Pour l'instant je suis encore sur ma vague. J'espère que vous aussi.... parce que la route vers les prochaines vacances, avec cette rentrée spéciale dans le thème des nouveaux rythmes scolaires a demandé beaucoup d'énergie.

Je vous souhaite pour cette nouvelle année scolaire, une bonne route!

lundi 12 mai 2014

Petit Jeu

Aujourd'hui je vous propose un petit jeu d'écriture. Je ne prétend pas qu'il soit aussi réussi et intéressant que ceux que l'on trouve chez www.toutalego.fr mais au moins il a le mérite de pouvoir être interessant pour découvrir comment nos esprits évoluent un an après....Voici donc l'idée du jeu: Reprenez l'article que vous avez écris l'année dernière, ou celui qui se rapproche le plus de la date d'aujourd'hui, il y a un an. Prenez le thème de cet article et repartez sur un nouveau.
L'année dernière j'ai écris sur celle que je n'aime vraiment pas. Un an après.....Il n'y a rien à faire... Année après année c'est la même rengaine. Je ne l'invite pas. Je ne veux vraiment pas qu'elle vienne et elle le sait. Ca ne la gène pas. Elle est comme elle est celle là! Et si cela ne plait pas, bah tant pis. C'est pareil. Elle est là, elle s'installe et le plus énervant là-dedans c'est qu'elle s'incruste. Mais quelle teigne, quelle teigne!  Et en plus elle nargue les enfants. Elle les provoque et les rends hystériques. Bon c'est chouette parce qu'elle les mets plus souvent de bonne humeur que de mauvaise. Mais résultat quand elle s'en va, c'est la panique chez les petits. "Pourquoi tu paaaaars... quand Est-ce que tu reviiiiieeeens???" Bon moi je vous avoue que lorsqu'ils pleurent je jubile silencieusement.... Cette année j'ai encore fait don de ma bonne attitude et j'y suis retournée, une heure. Ouaouh...
Sur le chemin j'ai du expliqué à deux reprises (j'ai deux filles) pourquoi je ne l'aime pas.
Cette année, ce qui m'a réellement frappé ce sont ces gens qui lui rendent visite. J'étais d'un coup entourée de gens vétus de manière très particulière. La boue s'étend invitée j'ai été frappée par ces femmes qui pour l'occasion avaient sorti leurs plus beaux talons. Une en particulier portait des chaussures type mariage et peinait à marcher dans les allées... Son mari, lui muni des son plus bel ensemble de survetement fermé jusqu'au cou par une fermeture éclaire bien présente, semblait très agacé du rythme de croisière nettement plus lent de son épouse...
C'est à leur vue que j'ai commencé à analyser la situation. C'était comme si nous faisions parti de ceux qui n'avaient pas recu le bristol avec le dresscode souhaité. La majorité des hommes étaient en jogging et les femmes, souvent très jeunes, étaient fardées comme dans le temps au bal musette... habillées de leurs plus moulantes robettes.....
Les enfants eux, portaient des cirés et des bottes, sauf les notres...
Ce qui m'a le plus frappé c'est que nous habitons un ville suffisament petite pour reconnaitre les gens dans la rue. Ils appartiennent aux murs de notre villes autant que nous et nous nous reconnaissons. C'est quand meme agréable... et là, je ne reconnaissais personne. Il y avait une multitude de gens inconnus...Comme si sur son passage elle entrainait avec elle les gens comme le joueur de flute de Hamelin.... aaaahhh... ca fait peur...
Somme toute, j'ai encore conclu que je ne la comprenais vraiment pas. Qu'il fallait que je finisse par l'accepter telle qu'elle est...peut etre que lorsque j'aurais accepté ses odeurs, ses bruits, son ambiance, elle m'acceptera aussi telle que je suis et nous ferons meilleur ménage l'année prochaine. Parce que oui, j'irais aussi lui redire bonjour..
Aujourd'hui, elle part.... A l'année prochaine, fête forraine.

A vous mainenant!

dimanche 11 mai 2014

"Mon" moment préféré!

Lorsque j'étais en vacances la semaine dernière, une grand-mère m'aborde pour me parler de mon fils avec lequel je nage.... "Il a quel âge, il me fait penser à mon petit fils, je rentre demain, je me languis de tous mes petits enfants, vous voir avec votre fils me rappelle ma fille" et blablabli et blablabla.... Et d'un coup elle me parle d'elle il y a 40 ans (ha bon pas plus?). Que pour elle c'était moins facile que pour moi aujourd'hui. Que la vie est beaucoup mieux organisée maintenant. Que combiner travail et vie de famille était à l'époque un réel combat. (Maman Travaille passe son bac! Sujet: Les avancées en matière de conciliation travail/famille depuis les années 1930 en France) Et là elle me lâche la perle de la mer rouge (parce que c'est là que je nageais). Elle me dit fièrement et sans scrupule cette mauvaise (grand-)mère: "Mon jour préféré c'était le lundi! Qu'est ce que j'aimais le lundi! C'était le jour ou je me levais le plus tôt de la semaine, je préparais tout avant que tout le monde ne se lève: le linge, le repas du soir, un petit déjeuner à mettre toute la maisonnée de très bonne humeur pour la semaine, moi, et ensuite les enfants et mon mari. Et comme ca, je leurrais tout le monde avec la bonne humeur et je flanquais tout le monde DEHORS et j'avais ENFIN LA PAIX! En plus, rajout-elle, je partais travailler et CE temps pour MOI je l'avais mérité après avoir eu h24/48 TOUTE LA FAMILLE A LA MAISON!!!"
J'étais partagée entre l'éclat de rire, entrer dans la discussion pour comparer la facilité de sa vie et la mienne qui n'est pas si facile que ca non plus d'ailleurs... et la faire parler un peu plus parce qu'elle était vraiment rigolote... Mon fils a tranché pour moi, il avait soif... je suis sortie de l'eau en saluant cordialement la grand-mère bavarde.
Réflexion faite: "tout est une question d'organisation" et "le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt".
Je n'ai pas de jour préféré dans la semaine. Parce que mon organisation ne le permets pas encore. J'ai trop de chose à faire avec mes petits enfants (même si je sais pertinemment que c'est effectivement une question d'organisation, et que je dois indéniablement en manquer....?) pour avoir un jour préféré dans la semaine. J'aime le lundi parce que je suis seule avec mon fils. J'aime le mardi parce que j'ai un tout petit peu de temps "libre", j'aime le mercredi parce que je suis seule avec mes filles, j'aime le jeudi parce que j'amène mon fils au poney, j'aime le vendredi parce que souvent mon mari ne travaille pas et que je suis donc seule avec lui, et j'aime le weekend pour cette ambiance speed familiale qui y règne....
Mais j'ai un moment préféré dans la journée. J'aime le jour qui commence. J'aime les petites heures du matin. Celles où l'on entend les oiseaux se réveiller. Celles où seuls dehors les boulangers marchent dans les rues. J'aime commencer la vie avant que la sociale ne commence. J'aime avoir la sensation que ce moment est à moi. J'aime me lever ultra tôt pour prendre mon petit déjeuner seule à table, renifler l'odeur du café... lire tranquillement ce que j'ai entre les mains pour mettre mon cerveau en route sans les demandes des enfants et le stress du départ à l'école qui ne faut pas louper. J'aime avoir fait déjà une bonne partie de mes corvées ménagères avant que 9 heures ne sonnent....
J'aime vraiment ça!
En réalité, je rêve de réussir à me lever si tôt. Je suis tellement fatiguée que si je n'ai pas mes 9 heures de sommeil je ne peux pas me lever. Je me vois difficilement me coucher en même temps que les enfants pour pouvoir me lever à 5heures ou 6 heures du matin tout en ayant fait 9 heures de sommeil. Il m'arrive toutefois de me lever beaucoup plus tôt que d'habitude. Ces jours là, sont ceux que je préfère. J'ai en général une gouache qui me tient jusqu'au soir. Mais tout est une question d'entraiment aussi. Il faudrait que je sois plus courageuse et que je mette le réveil même sans avoir dormi mes 9 heures de bébé...
Et vous c'est quoi vos jour, vos moments préférés?